Les observateurs du mur du jardin de Mirabell

Mais ce que peu de gens savent, c’est que le jardin de Mirabell recèle un petit secret curieux.

Deux visages sculptés dans la pierre émergent du mur derrière la fontaine de Pégase, entre les vrilles de roses. Il faut bien regarder pour découvrir ces deux têtes. Mais en automne et en hiver, lorsque les lianes s’éclaircissent un peu, elles sont bien visibles.

Comment les visages se sont-ils retrouvés dans le mur ?
Il existe plusieurs théories à ce sujet.
Selon l’une d’entre elles, il s’agirait des têtes de statues qui étaient autrefois placées sur le toit du château. Il est possible que les statues aient été victimes du grand incendie de la ville en 1818 et que les têtes aient ensuite été intégrées dans le mur près du château, afin de sauver au moins une partie des statues.

Le décor de livre d’images de l’ancien jardin d’agrément

Le célèbre jardin de Mirabell se trouve à deux pas de l’Hotel am Mirabellplatz Salzburg.

Vous aurez l’impression d’être dans un décor de livre d’images si vous prenez l’escalier en venant du Kurgarten – où d’ailleurs Maria Trapp et les enfants ont fredonné la chanson « Do-Re-Mi » dans le film « The Sound of Music » – et que vous entrez dans l’ancien jardin d’agrément du prince-archevêque Wolf Dietrich et de sa Salomé Alt.

La forteresse de Hohensalzburg se dresse à l’horizon, et devant vous, le jardin de Mirabell ressemble à une œuvre d’art composée de fleurs multicolores méticuleusement disposées. Chaque année, d’innombrables visiteurs succombent au charme unique de ce jardin particulier – de la fontaine de Pégase au jardin des nains, de l’orangerie au théâtre de haies. Et les habitants de la région aiment eux aussi leur « jardin ».

La Steingasse, un char d’assaut et la maison des plaisirs

Pour notre prochain conseil secret, nous nous rendons à la ruelle historique Steingasse, l’une des plus anciennes ruelles de la vieille ville de droite. Avec son charme médiéval, cette ruelle étroite est déjà un conseil en soi.
On sait aussi que Joseph Mohr, le parolier du célèbre chant de Noël « Douce nuit ! Sainte nuit ! », aurait habité au 31 de la Steingasse.

Mais ce que nous voulons vous montrer, c’est un morceau passionnant de l’histoire contemporaine. Pour cela, allez jusqu’au centre culturel cinématographique « Das Kino ». Juste à l’angle du cinéma, là où la Steingasse se rétrécit à nouveau, vous verrez un morceau de mur arraché. C’est exactement à cet endroit que des soldats américains sont restés bloqués avec leur char pendant les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale. Finalement, les soldats ont même dû être découpés pour pouvoir être libérés de leur fâcheuse position.

Certains affirment à mots couverts que les soldats voulaient rendre visite à la maison de plaisir traditionnelle « Maison de Plaisier » dans la Steingasse. Cela n’est pas prouvé.

Bouddha et le lieu de force sur le Mönchsberg

Nous aimerions maintenant vous emmener en haut du Mönchsberg.

Unstupa d’ environquatre mètres de haut a été érigé en 2001 entre le Richterhöhe et le Festungsberg. Un stupa est un symbole bouddhiste de l’esprit pleinement réalisé. Ce stupa, qui se trouverait sur un lieu de pouvoir, a été inauguré par Lama Sherab Gyaltsen Rinpoche – un Népalais considéré comme l’un des plus grands maîtres de méditation du Népal.

Mais ce n’est pas seulement pour le stupa qu’une promenade sur le Mönchsberg vaut la peine.
En effet, lorsque vous montez les quelques mètres qui vous séparent du Richterhöhe, un panorama à couper le souffle s’ouvre à vous. Le bassin de Salzbourg s’étend devant vous dans toute sa splendeur, au sud se dresse le mythique et mystique Untersberg.

Un endroit particulier pour méditer ou simplement profiter de la vue.

Curiosités dans la Getreidegasse :

Comment le requin est monté au plafond

Passons brièvement de l’autre côté de la Salzach.

Une maison traversante de la Getreidegasse, appelée « Schatz-Durchhaus », cache également quelque chose de curieux.
Si vous vous arrêtez à peu près au milieu de ce passage et que vous levez les yeux, vous verrez un requin desséché et une côte de baleine.

Que faisaient-ils là-bas ?
Au 18e siècle, la famille de commerçants et de marins Mayr, qui faisait des affaires avec des pays de la Méditerranée orientale, eut l’idée d’attirer l’attention des gens sur leurs marchandises variées et exotiques.
C’est ainsi qu’est née la première annonce publicitaire.

Ce décor, également appelé le « monstre volant », a fait une autre apparition publique bien des décennies plus tard : lors d’une mise en scène de « Faust » par Max Reinhardt dans le cadre du festival de Salzbourg.

DES VUES MAGNIFIQUES :

Découvrir Salzbourg au pas de course

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